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Mille jours de la vie d'un déporté qui a eu de la chance

Mille jours de la vie d'un déporté qui a eu de la chance

Théodore Woda

Les survivants de la déportation attribuent souvent à la chance les circonstances dans lesquelles ils échappèrent à une mort certaine. Ils évoquent également l'aléatoire et l'arbitraire qui régnaient dans le système concentrationnaire nazi. Théodore Woda met la chance au coeur de son témoignage car il démontre que, malgré que la destruction de tous les juifs soit programmée par le IIIe Reich allemand, la chambre à gaz ou la mort lente par la faim et/ou les mauvais traitements n'a pas toujours été la fin du parcours du déporté juif.

On ne peut pas dire que la chance ait été avec lui lorsque la Gestapo, lors d'un contrôle, l'arrête au seul motif d'être juif, puis le déporte du camp de Drancy par le convoi n° 33.

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Éditeur : Editions Le Manuscrit Langue : français
Genre : Mémoires et Biographies Sortie : 13 avril 2006
Sous-genre : Divers Collection : Témoignages de la Shoah

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Biographie

Théodore Woda

Théodore Woda est né à Varsovie fin 1915 dans une famille juive d'artisan qui émigre à Paris pour des raisons économiques en 1926. Fils aîné des six enfants, il fait une école de commerce et obtient la nationalité française peu avant la guerre. Revenu à Paris après l'Exode, il est finalement arrêté par la Gestapo lors d'un contrôle et interné à Drancy. Déporté par le convoi n°33 (27 septembre 1942) à destination d'Auschwitz, il est sélectionné à la gare d'Opole (Pologne) pour le travail forcé. Il connaît trois camps de travaux forcés (Mechtal, Klein Mangelsdorff, Faulbruck) et deux camps de concentration satellites de Gross Rosen (Gross Maslevitz, Laugenbielau). Il y travaille majoritairement dans des ateliers comme électricien.
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